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Je veux vivre ! La mort rôdera vainement :
Elle fut mon espoir, elle devient ma crainte.
— Donne ta main ! Allons, d’une énergique étreinte,
Prendre la Destinée avec des bras d’amant ;

Donne ta main ! Je veux y cramponner mon geste,
Et, défiant la vie et défiant la mort,
M’enfermer en toi seul comme en un château fort
Pour dominer l’abîme ouvert de tout le reste.