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EFFROI


… Effroi de nuit, effroi de solitude, effroi
D’être assise immobile à ma table, la lampe
Éteinte, avec la nuit muette autour de moi,
Quand, invisible, ayant un doigt contre la tempe,
Je n’entends même plus mon cœur qui bat trop fort,
Et que bientôt commence à travers la ténèbre
Le seul bourdonnement d’une mouche funèbre,
Ainsi qu’une des voix infimes de la mort…