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Et longtemps nos regards noyés d’inaction
Regarderont dormir l’homme ; et la pourpre brève
De l’heure déploiera sa vaste allusion
Sur sa tête ; et le soir saignera dans son rêve ;

Et notre pitié jettera son grand cri,
Car nous serons debout sur toi, sinistre épave,
Pauvre à jamais, pauvre de cœur, pauvre d’esprit,
Toi, loque, toi, vaincu, toi, brute, ô notre esclave !…