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Barbaresques
Au plus chaud du soleil africain qui m’abuse,
Je sens jusqu’à mon cœur se glisser ton corps froid,
Translucide, et plus pâle et beau qu’une méduse,
Et tout le souvenir se colle contre moi,
Et c’est lorsqu’un grand cri perce les étendues
Et m’atteint, — moi qui sais tout le secret des mers, —
Venu, non du port blanc d’où partent les steamers,
Mais du plus désolé de mes plages perdues…
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