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III

Veillée

À la fenêtre lumineuse de la chambre,
Le clair de lune, peu à peu, devient le jour.
Qu’est-ce donc, dans ton âme obscure, qui se cambre
    Et qui s’affaisse tour à tour ?

Pourquoi donc cette nuit de veillée inquiète ?
Faut-il, faut-il, alors que le monde est blafard
Et mort, qu’un bateau sombre attende quelque part,
Et que soit ton repos, comme d’une mouette,
Égratigné par la grande aile du départ ?…


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