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II

Montagne

C’est le réveil de la montagne sombre et claire
Qui garde encor la nuit sur un de ses côtés.

Elle reprend sa bienheureuse éternité,
Massivement, face à l’aurore millénaire.

Et, pour être pareille au bel Arabe lent
Qui se lève dans son manteau fatal et blanc,

Elle écarte la brume et sort de ses nuages,
Et crève le ciel rose avec son grand visage.


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