dans laquelle on exécute plus de trente variétés d’outils avec un degré de perfection tel, que ces outils peuvent rivaliser avec ceux des fabriques étrangères, et les surpassent même à quelques égards.
Cette fabrique se distingue de celles qui étoient déjà établies, tant par le fini du travail que par le bas prix auquel elle livre ses productions au commerce.
MM. Mignard et Billinge ont à Belleville, près de Paris, un atelier où l’on prépare, pour l’horlogerie, de l’acier à pignon et de l’acier uni, bien choisi dans sa qualité, et travaillé dans les formes et dimensions les mieux assorties. Les filières que ces artistes emploient et qu’ils fabriquent eux-mêmes, sont graduées de la manière la plus convenable ; résultat qui ne peut être que le fruit d’une longue expérience.
Cet atelier est le seul de ce genre qui existe en France ;
La France a maintenant deux fabriques de mouvemens d’horlogerie, où, par des moyens mécaniques, on établit des mouvemens ébauchés ou en blanc d’une très-bonne qualité et à un très-bas prix : on est redevable de cette branche de commerce à MM. Frédéric Jappy, à Beaucourt, département du Haut-Rhin, et Sandoz, à Besançon.
La fabrique de MM. Gouvry et Guentz produit des limes, des scies, des faux, et divers autres objets que la France tîroit jadis de l’étranger ; le tout est fait avec économie et une grande perfection. Ces fabricans traitent la matière depuis l’état de minerai jusqu’à la dernière maind’œuvre, et ils ont établi depuis peu, dans le département de la Sarre, une manufacture d acier dont les échantillons
