et le grand cercle DC n’ont que ce point de commun (et un autre qui serait sur le prolongement de DC, à droite de BC).
Donc
donc
ou
second théorème général des triangles rectangles sphériques.
Rhéticus ne dit rien de ces deux théorèmes fondamentaux ; il se borne à tracer dans l’intérieur de la sphère, les triangles DFE, AFG, AGd, et à tirer les cordes de 2BD, de 2BC et de 2DE.
Dans une seconde figure, il trace sur la sphère le même triangle BDC (fig. 4), dont il prolonge les trois côtés jusqu’à 90° en L, M, N ; il trace le grand cercle LMN du pôle D, et il a
c’est-à-dire le triangle complémentaire BMN, rectangle en M.
Il prolonge BM en O, en sorte que BO = BN ; il fait pour le triangle BMN, tout ce qu’il a fait pour BCD. Il y a du moins beaucoup d’uniformité dans sa marche ; mais il n’était nul besoin de prendre cette peine.
S’il eût commencé par remarquer les deux théorèmes ci-dessus, et s’il les eût appliqués au triangle BMN, il aurait eu
et
sinMB=sinNsinBN, ou cosBD =cosDCcosBC,
sinNM=sinBsinBN, ou cosML=sinB cosBC,ou cosD=sinBcosBC,
ou
C’est un troisième théorème général des triangles sphériques rectangles ; c’est celui de Géber.
Il suffisait même du premier théorème pour avoir, dans le triangle complémentaire
et
Ses constructions dans l’intérieur de la sphère ne pouvaient lui donner