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1 1 S ASTRONOMIE MODERNE. ACE = 333° ECG = i3.ii ACG = 5/+5. 11. 11 ou 14.48.59; alors avec CG, CD et l’angle ACG, nous trouverons l’équation lunaire 1<>2 9’ C — O 45. 5 (C — 0) corrigé 46.54 (£ moyenne 102.03 (£ vraie = 148.37. ... Le Soleil vrai était en Sj’io^o 7 La(C 4.28.37 Distance angulaire vraie 1.17.57. C’est-à-dire 9’ de moins que suivant l’observation d’Hipparque ; mais Co- pernic remarque que la réduction à l’écliplique était de 7’; ainsi l’erreur n’est plus que de 2’. 11 faut avouer que pour la clarté et la simplicité, celle méthode l’em- porte de beaucoup sur celle de Ptolémée, sans compter qu’elle donne des distances et des parallaxes considérablement moins inexactes. Du reste, la table de la correction de l’anomalie diffère très peu de celle de Ptolémée. L’équalion du centre est plus petite seulement de 5’; en sorte que les longitudes doivent être à très peu prçs les mêmes dans les deux hypothèses. Les latitudes ne différeront pas davantage. Sa méthode, pour les dé- terminer est encore celle d’Hipparque et de Ptolémée. Parmi les éclipses qu’il compare â il s’en trouve une qu’il avait observée lui-même, le 4 des nones de juin i5og, le Soleil étant en 2^21°; milieu n*f. L’éclipsé a été de huit doigts : il y trouve la confirmation des déterminations pré- cédentes. On peut remarquer que ses éclipses sont indiquées en demies, tiers et douzièmes d’heure; voilà huit doigts qui sont §• du diamètre. C’est à peu près la même précision que les Grecs pour les doigts, c’est un peu plus pour les tems. On en trouve encore une autre dans le chapitre suivant, qui fut ob- servée par Copernic, à Rome, en l’an i5oo, après les nones de no-