l’on voit actuellement dans ces mers. Ce sont des huîtres attachées à leurs rochers.
Risso a observé des phénomènes analogues auprès de Nice[1].
Parmi les coquilles fossiles, fluviatiles et terrestres, qu’a observées d’Audebert de Ferrusac, il en compte vingt-cinq, dont les analogues ont vécu dans les lieux où on trouve les fossiles.
Ces faits, auxquels on en pourrait ajouter beaucoup d’autres, ne permettent pas de douter que plusieurs fossiles n’ont pas été transportés, et qu’ils ont existé aux lieux où on trouve aujourd’hui leurs analogues.
Nous venons de donner une notice abrégée des principaux
fossiles, dont les observateurs ont publié des descriptions plus
ou moins exactes, et des circonstances qui ont accompagné ces
dépôts. Nous allons maintenant examiner les causes qui ont pu
les opérer.
Un grand nombre de pierres des terrains secondaires contient des quantités plus ou moins considérables de divers fossiles, de quadrupèdes, d’oiseaux, de poissons, de crabes, et particulièrement de coquilles ; quelques pierres paraissent même uniquement composées de coquilles. Des pierres de Mont-Rouge,
- ↑ Journal de Physique, tom. 66, pag. 50.