inférieures de la formation, sont des preuves évidentes de l’élévation rapide et tumultueuse des eaux. Leur période de calme est prouvée par la finesse des dépôts mécaniques et chimiques, toujours croissante à mesure qu’on se rapproche des parties les plus nouvelles, ou supérieures dans cette formation.
« La retraite rapide des eaux, après le dépôt des roches de floz-trapp, doit avoir été accompagnée d’effets destructeurs, desquels ont dû résulter de très-grands changemens, sur ce qui avait été antérieurement la surface du globe.
« Les dépôts successifs des débris de roches formées antérieurement, et de substances maintenues à l’état de suspension chimique, produisirent les collines dites d’alluvion, et dont les apparences indiquent clairement l’histoire, La dernière des révolutions aqueuses fut alors terminée et complète ; la descente des eaux à leur niveau actuel exposa finalement une surface, qui a été modelée ensuite par l’action continuelle de l’atmosphère, des rivières et des mers, dans les formes que cette surface nous présente actuellement. »
Werner, pour expliquer l’inclinaison plus ou moins considérable des couches, suppose que les eaux, en s’élevant rapidement, ont produit des soulèvemens de la croûte… Le fait du soulèvement, dit-on, est évident…
L’arrangement des roches (page 225), ou le système des classifications, que Werner a adopté, est fondé sur leur ordre de superposition. Il en forme d’abord deux grandes divisions :
- Les aquatiques,
- Les ignigènes.
Et cinq grandes sous-divisions, désignées sousS les noms de :
- roches primitives,