L’origine de ces coquilles fossiles fluviatiles, peut être due à deux causes.
Les unes peuvent avoir été déposées dans des lacs d’eaux douces, ou dans les bassins des grands fleuves.
Les autres ont été entraînées dans le sein des mers, avec les fossiles des grands animaux des continens.
Des coquilles terrestres, ou des continens, se trouvent également à l’état de fossiles.
On a trouvé dans les brèches de Cette, de Nice, trois espèces de coquilles terrestres :
Un puppa.
Deux hélices, surtout l’hélice algira.
On trouve aussi parmi les coquilles fossiles des cyclostomes.
D’Audebert Ferusac, compte 83 espèces de coquilles fossiles
fluviatiles et terrestres dans ces contrées (Journal de Physique,
tome 77 page 64).
Vingt-cinq de ces espèces, dit-il, ont leurs analogues vivans sur le même sol.
Huit de ces espèces ont leurs analogues vivans aux Indes et en Amérique.
Cinquante de ces espèces n’ont point d’analogues connus.
L’histoire des coquilles fossiles a fait naître plusieurs questions intéressantes, qui ne sont pas encore résolues, et que nous allons seulement indiquer.
1°. La première est de pouvoir assigner des caractères fixes