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LEÇONS

les faire toutes connaître. Elles varient dans chaque contrée. On en a déjà ramassé facilement aux environs de Paris, plus de 600 espèces.

D’ailleurs l’âge, la nourriture… dans le tems de leur vie, y apportent de grandes différences. C’est ce qu’on voit dans les espèces qu’on observe attentivement, telles que les huitres. Celles de tel banc ne ressemblent point à celles de tel autre banc : les unes sont d’un assez petit volume ; les autres sont très-grosses.

Les coquilles fossiles présentent les, mêmes différences, telle est ma grosse cérite fossile, que j’ai trouvée à Grignon, et dont j’ai donné la description Journal de Physique, tome 65, page 412. On n’en connaît point d’un volume aussi considérable. L’épaisseur de sa lèvre indique qu’elle était très-âgée…

Les coquilles fossiles se trouvent à différens états[1].

a. Ou à l’état de pétrification, faisant partie des pierres.

b. Ou amassées et entassées sans être pétrifiées, comme à Grignon, dans les falhunières de la Tourraine, à Courtagnon proche Rheims.

c. Ou dans les bitumes…

On distingue parmi les coquilles fossiles :

a. Celles dont les animaux vivaient dans les mers, ou les coquilles marines.

b. Celles dont les animaux vivaient dans les eaux douces, ou coquilles fluviatiles.

c. Celles dont les animaux vivaient sur terre, ou coquilles terrestres.

Nous allons les examiner chacunes en particulier.

  1. Leçons de Minéralogie, tom. 2.