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dû former la partie fibreuse d’une immense masse de bois entraînée par les eaux, qui, ensuite, a été altérée par la pourriture, mais qui n’est pas encore entièrement décomposée. »
Il a retiré, de 200 grains de cette substance, | |||
Gaz hydrogène carboné | 118 | pouces. | |
Gaz acide carbonique | 17 | ||
Eau acidule (qu’il croit un produit de la distillation, un acide pyro-legnique ) | 24 | grains. | |
Huile brune figée | 60 | ||
Résidu charbonneux | 77.5 | ||
Ce résidu, examiné avec soin, lui a donné : | |||
Chaux sulfatée | 5 | ||
Chaux carbonatée | 4 | ||
Chaux pure… un atome. | |||
Résidu sabloneux | 23 | ||
Alumine | 1 | ||
Fer oxidé | 2 | ||
Charbon | 40 |
Les tourbes marécageuses sont beaucoup plus abondantes encore que celles-ci. Elles se trouvent ordinairement dans les terrains marécageux. Génetté dit qu’il y en a beaucoup dans les vallées du Blogsberg, une haute montagne de la Basse-Saxe, et dans celles du Brohen, la plus haute montagne du Hartz[1] : elle paraît ensuite s’étendre sur les collines voisines, parce qu’elle y est entraînée par les eaux.
Cette tourbe est également très-abondante dans les lieux bas
- ↑ Génetté, Mémoire sur les houilles.
Deluc, Journal de Physique, tom. 38, pag. 186, parle de pareilles tourbes.