en fut averti par Washingwn. Il s’y transporta, et il fit la description de ces ossemens dans un mémoire qu’il fut à la société de Philadelphie, le 10 mars 1797. Il crut que l’animal auquel ils avaient appartenu, était de la famille des lions ; et il l’appela, en conséquence mégalonix. Il devait avoir plus de cinq pieds de hauteur, et peser près de neuf cents livres[1].
Cuvier ayant reçu, de Palissot de Beauvais, une dent de cet animal, et de Péale, des modèles de plusieurs os du même animal, croit qu’il est du genre des paresseux, par la comparaison qu’il a faite de ces os fossiles, avec ceux de ces animaux. Mais il pense que cet animal avait une très-grande taille, il égalait celle des plus grands bœufs de la Suisse et de la Hongrie.
Mais de nouveaux faits donnent d’autres idées sur cet animal.
Clinton vient de décrire une espèce particulière de grands ours trouvés dans ces contrées, et qui paraît également exister en Tartarie. Ces os paraissent avoir beaucoup de rapports avec ceux du mégalonix, suivant Blainville. Journal de Physique, tom. 81, pag. 416.
Les époques où ont été déposés ces fossiles des mammaux qui se trouvent dans les cavernes, ont du beaucoup varier.
La connaissance des ossemens fossiles des mammaux s’enrichit tous les jours de nouveaux faits. Des naturalistes instruits visitent les nouvelles fouilles que l’on fait, et décrivent les débris fossiles qu’ils y trouvent.
- ↑ Annales du Muséum.