en a en Angleterre, proche Cantorbery ; à Herzberg proche le Hartz ; dans plusieurs endroits de l’Allemagne ; en France, près Châlons sur Saone ; dans le Val d’Arno… Mais le fait le plus extraordinaire à cet égard est un rhinocéros trouvé avec sa peau enfoui sur les bords du Vilhoui, proche la Lena, en Sibérie, par les 66 de latitude Nord. Pallas en a donné la description. Il avait beaucoup de poil.
On a ensuite agité la question. Si ces os fossiles de rhinocéros sont semblables à ceux des rhinocéros existans : c’est l’opinion de plusieurs naturalistes.
Cuvier pense le contraire[1] : il a comparé les os fossiles de
rhinocéros avec ceux de rhinocéros unicorne d’Asie, et ceux
de rhinocéros bicorne d’Afrique, et il a vu qu’il n’y avait aucune
ressemblance entre eux : d’où il conclut que les os fossiles
de rhinocéros ont appartenu à une espèce qui n’existe
plus.
Le crane du rhinocéros fossile est beaucoup plus allongé que celui du rhinocéros d’Afrique, que l’on lui prétend analogue.
Le rhinocéros trouvé sur les bords du Vilhoui, avait beaucoup de poil, comme l’éléphant observé par Adams.
On peut donc conclure que ce rhinocéros était une espèce particulière.
On connait aujourd’hui deux espèces d’hippopotames fossiles
très-distinctes, l’une grande et l’autre petite.
On avait trouvé en 1725, dans les environs de la Masson,
- ↑ Annales du Muséum, cahier 37, pag. 19.