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fossiles de mammaux. On en observe particulièrement plusieurs, qui ont appartenu à des éléphans.


Des fossiles d’éléphans.


Les éléphans sont peut-être, de tous les mammaux, ceux dont on trouve un plus grand nombre d’ossemens fossiles. Il est peu de contrées dans notre hémisphère boréal, où on n’en ait observé.

En Afrique. Peiresc rapporte qu’en 1630, on trouva, près de Tunis, de grands os fossiles, qu’il reconnut avoir appartenu à des éléphans.[1] Ceci a fait supposer que des ossemens fossiles découverts en 1559, près du même endroit, par des esclaves espagnols, et qu’on avait regardes comme le squelette d’un géant, étaient des os d’éléphans.

En Grèce, près de Thessalonique, on trouva en 1691 des os fossiles d’éléphans.

Dans l’île de Cerigo on a trouvé, dit Fortis, une dent molaire d’éléphant.

L’Italie contient, en plusieurs endroits, des os fossiles d’éléphans. Brocchi en cite 46 endroits ; il y en a plusieurs dans la vallée de l’Arno.

Larochefoucauld et Desmarets rapportent qu’on a trouvé dans des tufs volcaniques auprès de Rome, une défense d’éléphant de 10 pieds de longueur. Ils l’ont apportée et déposée au cabinet d’histoire naturelle à Paris.

En rance on a trouvé des os fossiles d’éléphans en plusieurs endroits.

  1. Gassendi, cie de Peirèsc.