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5°. En supposant qu’elles puissent se convertir en airs, ce n’en serait qu’une très-petite portion.

6°. Il n’a pu en passer que quelques légères portions dans les autres globes.

7°. Mais il est vraisemblable que la plus grande partie de ces eaux qui ont disparu de dessus la surface du globe, s’est enfouie dans ses cavernes.

8°. Aucun fait ne prouve qu’elles puissent se déplacer en grandes masses à la surface du globe, et abandonner des contrées entières pour en envahir d’autres.

9°. Aucun fait ne prouve qu’elles aient pu couvrir la surface du globe à différentes époques.

10°. Il y a eu, à la vérité, des inondations particulières, des déluges locaux, produits par différentes causes.

11°. Mais aucun fait ne prouve qu’il y a eu un déluge général qui aurait inondé toute la surface du globe.


LES EAUX DES MERS CONTINUERONT À DIMINUER SUR TOUTE LA SURFACE DU GLOBE.


En suivant les analogies, on ne peut guère douter que le niveau des eaux des mers ne continue à s’abaisser sur toute la surface du globe : car les agens, quels qu’ils soient, qui ont au opéré jusqu’ici cette diminution, continueront d’agir, et nous ne connaissons pas de causes qui puissent suspendre leur action.

Mais les faits actuels ne peuvent nous donner aucunes notions fixes sur les progrès de cette diminution de l’abaissement des eaux.