contiennent encore quelquefois des parties magnésiennes, des parties calcaires… des oxides de fer…
En général, ces diverses couches, principalement les schisteuses, les argileuses, les grèzeuses… sont remplies d’impressions de différentes plantes ; on y trouve quelquefois des impressions de poissons, qui sont ordinairement exotiques, et même quelquefois des coquilles.
Les strates ou couches de houilles sont le plus souvent très-étendus, et occupent des contrées entières. Celles de Liège s’étendent par Huy, Namur, Tournay. Celles de Saint-Étienne s’étendent, d’un côté, à Rive-de-Giez… et, de l’autre, elles paraissent se propager, par Saint-Symphorien de Lay, la Chapelle, proche la Clayette… jusqu’au Creuzot…
Quelques-unes de ces couches sont très-épaisses. Il en est dont l’épaisseur a jusqu’à trente, quarante pieds, et même davantage, comme au Creuzot.
Quelques-un es des couches intermédiaires ont jusqu’à quatre cents pieds d’épaisseur, comme la cinquante-septième couche intermédiaire de la montagne Saint-Gilles, proche Liège.
Mais d’autres couches bitumineuses n’ont que de très-petites épaisseurs, seulement de quelques pouces comme la couche cinquième de la montagne Saint-Gilles. Elle est de sept à huit pouces, divisée en trois couches. J’ai des morceaux où la couche bitumineuse n’a que quelques lignes d’épaisseur.
Quelques houillières sont dans des bassins formés entre des montagnes élevées, comme celles de Santa-Fé-Bogota, à 2200 à toises au-dessus de la mer (citées par Leblond, Journal de Physique, tome.
D’autres houillières sont peu au-dessus du niveau des mers. Il en est même qui sont au dessous de ce niveau, à d’assez grandes profondeurs, comme celle de White-Haven, dans laquelle est descendu Franklin. Tome 2 de ses œuvres, traduction