et non point en grandes masses. On fait cristalliser ainsi le nitre en masses grenues, en agitant beaucoup la dissolution[1].
Les grès, ou sables des terrains d’alluvion, ne contiennent pas de coquilles marines. Ils n’ont donc été que détachés des montagnes primitives, et charriés par les eaux.
Des amas prodigieux de bois fossiles et de tourbes, des couches immenses de houilles et de substances bitumineuses, sont accumulés dans les terrains secondaires : ils présentent des phénomènes qui peuvent jeter un grand jour sur la structure de cette partie du globe terrestre, et qui méritent toute l’attention des géologues[2].
Les couches bitumineuses sont superposées les unes au-dessus des autres, en un nombre assez considérable. On en connaît déjà plus de soixante dans les houillières de Saint-Gilles, près de Liège ; et vraisemblablement, ce ne sont pas les dernières.
Des couches de diverses substances minérales séparent les couches bitumineuses. Les unes et les autres font des strates constamment parallèles entre elles. Celles qui enveloppent immédiatement les couches bitumineuses, sont le plus souvent composées d’un schiste argileux ou d’un grès schisteux. Elles