Il suffit de concevoir que ces nouvelles matières dissoutes, et cristallisant, étaient en plus grande quantité dans un endroit que dans les autres, comme nous l’avons vu dans les lacs d’eaux salées.
17°. Les continens se découvrirent de plus en plus, et furent dégradés,
a. Par les pluies, les frimats ;
b. Par les explosions volcaniques ;
c. Par les compotions souterraines ;
d. Par les affaissemens des cavernes, par les fentes faites de la retraite des terrains ;
e. Par l’action des courans.
18°. Les grands courans des eaux, dont nous avons parlé, continuèrent à exercer leurs actions, et sur les continens qui étaient découverts, et sur ceux qui étaient encore sous les eaux.
19°. Ces courans apportaient de nouveaux dépôts sur les flancs des montagnes sousmarines.
20°. Quelques-unes de ces substances ainsi transportées étaient dans un état de dissolution, et cristallisèrent : elles formèrent de nouvelles couches de gneis, de schistes, de hornblende… D’autres fois ce furent des couches calcaires, gypseuses, schisteuses…, contenaient des débris des êtres organisés…
21°. Ces dépôts ne formèrent, d’autres fois, que des couches de brèches, de pouddings, de cailloux roulés, des sables…, comme les brèches de la Valorsine…, les pouddings du Riggi…
22°. Ces nouveaux dépôts ont pu se faire sur le flanc des montagnes de tous les côtés, parce que la direction des quatre