d’eau, et un grand volume de gaz hydrogène, qui se dégage partout… paraissent le plus contribuer à ces effets volcaniques ».
On voit, dans ce récit abrégé, que l’asphalte et les pétroles se trouvent partout dans ces contrées. Ils sont mélangés avec les boues et les eaux sulfureuses que vomissent ces volcans.
Les pyrites sont également très-abondantes dans toutes les roches de ces cantons, même dans les granits.
Les vapeurs abondantes de gaz hydrogène sulfuré, qui se dégagent de tous ces lieux volcaniques, proviennent de la décomposition de ces pyrites, et peut-être une portion vient-elle de ces bitumes.
Tous ces faits, rapportés par Humboldt, et par les autres voyageurs, ne permettent pas de douter que toutes ces matières combustibles, sulfureuses, bitumineuses, n’aient une grande influence dans les phénomènes que présentent ces volcans.
D’un autre côté il est bien constaté qu’il est peu de mines considérables de bitume, où il n’y en ait quelques portions qui sont dans un état de combustion. C’est ce que confirment toutes les observations.
Dans les riches mines de charbon de Forez, celle de la montagne du Chambon, auprès de Saint-Étienne, est dans un état d’inflammation.
Le feu est également dans une partie des riches mines de houille du Creuzot, dans celles de Creusac, dans le Périgord, dans celles de Saarbruck…
Nous venons de voir que la terre bitumineuse de Meisner est, depuis plusieurs siècles, en proie aux flammes.
Le traducteur français des voyages de Pallas en Sybérie, rapporte l’incendie d’une montagne, lequel est entretenu par