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DE GÉOLOGIE.

à leur état naissant ; les eaux les charrieront, et rencontrant de l’acide carbonique, elles formeront un nouveau calcaire.


DE LA FORMATION DES SILEX, DES CALCÉDOINES, DES MÉNILITES… QUI SE TROUVENT DANS LES TERRAINS SECONDAIRES.


Au milieu des couches de craie se trouvent des silex, ordinairement en masses isolées, arrondies et très-irrégulières. Ils forment néanmoins des espèces de strates ou couches. Dans les craies des environs de Paris, les silex forment des espèces de strates éloignés les uns des autres environ de six pieds.

On voit néanmoins dans les craies de Meudon, une couche de silex qui est presque continue. Elle est fort mince, car son épaisseur n’est environ que d’un pouce : c’est pourquoi les ouvriers l’appellent plaquette.

On avait cru que le silex ne se trouvait que dans les craies, mais on le trouve également ailleurs. Auprès d’Issi, aux environs de Paris, on en voit une couche épaisse d’environ un pouce, dans des couches de pierre calcaire.

Les plâtres des environs de Paris contiennent aussi des silex. Ceux-ci sont ordinairement creux, et leurs cavités sont remplies de plâtre.

Les pierres meulières, ou molarites, sont de la nature siliceuse. On en trouve dans les environs de Paris en plusieurs endroits :

a. Au milieu des sables dont sont couvertes toutes les sommités de ces cantons, on voit même dans différens endroits, comme à Daumont, le sable passer à l’état de silex. C’est, je crois, cette variété, que Wallerius a désigné sous le nom de