manière qu’on ne saurait dire auquel des deux terrains ils appartiennent.
Quelques courans de laves se sont fait jour à travers les roches primitives, comme au Puy de-Dôme…
D’autres à travers les roches secondaires, comme au Coiron…
7°. Quant aux cristaux particuliers qu’on voit dans les substances volcaniques, tels que les leucites, les augites, les mélanites, les olivines… on ne les a pas plus trouvé dans les terrains primitifs, que dans les terrains secondaires.
8°. Des savans accoutumés à observer, tels que Buch, Humboldt, Gay Lussac, le duc de la Torre… ont observé, dans l’éruption du Vésuve de 1805, une odeur absolument semblable à celle des bitumes. « Cette odeur sent l’asphalte ; elle est exactement celle du pétrole, » dirent-ils unanimement, (Bibliothèque Britannique.)
9°. Spallanzani a fait voir que les laves de Lipari contiennent beaucoup de bitumes.
Denon en a également observé à la base de l’Etna…
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Telles sont les principales raisons qu’apportent les partisans des deux opinions. Nous ne pourrons les discuter que lorsque nous aurons exposé la suite des faits. Mais nous dirons, en attendant, qu’il paraît que les volcans peuvent avoir leurs cratères et dans les terrains primitifs, et dans les terrains secondaires.
Les terrains volcaniques sont sujets aux mêmes dégradations que les autres dont nous avons parlé, et toutes les grandes