subites des eaux des mers, tels sont ceux rapportés par Fleuriau de Bellevue (Journal de Physique, tome 78) ; mais nous parlerons ailleurs de tous ces faits et de toutes ces théories.
S’il est quelques phénomènes géologiques qui aient dû effrayer les hommes ; ce sont ces commotions souterraines qui semblent menacer le lieu de leurs habitations d’une destruction totale, et ces flammes dévorantes qui s’élancent du sein de la terre entr’ouverte. À combien d’idées ridicules ces faits n’ont-ils pas donné naissance ?… Ce sont ces grands phénomènes qui ont formé les terrains volcaniques dont nous avons donné ci-devant une description abrégée[1]. On a vu que ces terrains forment une portion assez étendue de la surface de la terre.
Le philosophe doit rechercher les causes de ces phénomènes, qui ont eu une influence si marquée sur un grand nombre de faits géologiques. Mais malgré les travaux des hommes instruits qui se sont occupés de ces recherches, nos connaissances sur ces objets sont encore peu avancées. Nous allons commencer par exposer les faits.
Les terrains volcaniques composent une partie de la Surface du globe, comme nous l’avons dit tome I.
L’Europe compte trois grands volcans en activité.
- ↑ Voir mon Mémoire sur la classification des substances volcaniques. Journal de Physique, tom. 62, pag. 192.