qu’elles tiennent ou en. dissolution, ou dans un état de suspension, lorsque le sol sur lequel s’opère le dépôt est lui-même horizontal ; c’est ce qu’on observe constamment dans tous les dépôts que font les eaux.
2o . Les couches peu inclinées.
La formation des couches peu inclinées a été opérée à peu près comme celles des couches horizontales.
3o . Les couches assez inclinées pour approcher de la verticale.
Mais quelques couches des terrains primitifs approchent plus ou moins de la verticale. Plusieurs causes paraissent avoir concouru à leur formation.
a. Quelques-unes de ces couches ont pu avoir été formées par. cristallisation, comme un des côtés du Mont-Blanc, élevé de 1600 toises, dont nous avons parlé.
b. D’autres couches seront verticales, si elles ont été déposées sur des terrains très-inclinés. Supposons effectivement des couches comme celles de Mont-Bose se déposer sur cette partie du Mont-Blanc, qui est presque verticale. Elles auront la même inclinaison.
Les couches de houilles de la montagne Saint-Gilles, proche Liège, en fournissent des exemples qu’on ne saurait révoquer en doute. Une partie de ces couches est horizontale ; d’autres sont plus ou moins inclinées ; enfin, quelques-unes sont presque verticales, comme on le voit dans la planche qu’en a donné Genetté.
c. Mais, souvent, cette inclinaison presque verticale des couches a été produite par des mouvemens postérieurs à leur formation.
1o . Par un affaissement de leurs bases.
a. Par des tremblernens de terre. Nous verrons qu’ils sont