en contiennent de grandes quantités, et ils se propagent à des distances plus ou moins considérables.
« On observe, dit Humboldt, pag. 496, dans les mines les plus célèbres de l’Europe, que les terrains souterrains se dirigent sur une multitude de filons peu puissans, comme dans les montagnes primitives de la Saxe, ou sur un très-petit nombre de gîtes de minerais d’une puissance extraordinaire, comme Clausthal au Hartz, et près de Schemnitz, en Hongrie.
« Les Cordilières du Mexique offrent de fréquens exemples de ces deux genres d’exploitation. Cependant, les districts des mines dont la richesse est la plus considérable, ceux de Guanaxuato, de Zacatecas et de Réal del monte, ne présentent chacun qu’un filon principal (Véta Madre). On cite, à Freyberg, comme un phénomène remarquable, le filon appelé Halsbrükner spath, dont la puissance est de deux mètres, et qui a été reconnue dans une longueur de six mille deux cents mètres. La Véta Madre de Guanaxuato, dont il a été extrait, dans les derniers dix ans, plus de six millions de marcs d’argent, à une puissance de 40 à 45 mètres. Elle est exploitée depuis Santa-Isabella et San-Bruno, jusqu’à Buonavista, sur une longueur de plus de 12,700 mètres.
» Les quatre filons (dit-il, pag. 539) de la Biscaina, du Rosario, de Cabreka et de Lincino parcourent les districts de Réal del monte, de Moran et de Pachuca, à des distances extraordinaires, sans changer de direction, et presque sans rencontrer d’autres filons qui les traversent ou les dérangent »
Les filons se trouvent à différentes élévations au-dessus du niveau de la mer.
« Dans l’ancien continent, dit Humboldt, page 496, les filons de Freyberg et de Chausthal, qui traversent des montagnes