en 1737, les eaux furent d’abord éloignées du rivage ; mais elle revinrent sur elles-mêmes avec une telle violence, qu’elles s’élevèrent à plus de deux cents pieds au-dessus de leur niveau ordinaire.
La même chose a eu lieu sur les côtes de la Calabre, en 1783 : Les eaux furent d’abord éloignées du rivage par les secousses souterraines ; elles revinrent ensuite avec violence, inondèrent la côte, et noyèrent plus de douze cents personnes, qui s’étaient retirées sous le rocher qu’on appelle Sylla.
i. Les feux sous-marins produisent des courans encore plus considérables, puisque toute leur action s’exerce dans le sein des eaux. On les a vus soulever des îles plus ou moins étendues, comme celles de Délos, de Santorin…
Les eaux des mers, proche des Açores, lors du tremblement de terre de Lisbonne, en 1755, furent repoussées si loin du rivage, qu’on découvrit, au fond de la mer, des rochers étaient inconnus aux navigateurs…
En 1782, les flots furent soulevés à une telle hauteur, sur les côtes de l’île Formose, qu’elle en fut toute inondée.
Dans l’éruption du volcan de Avatcha, au Kamtchatka, en 1737, les eaux parurent se retirer de dessus le continent, de plusieurs pieds ; mais elles revinrent bientôt sur elles-mêmes, avec une telle violence qu’elles s’élevèrent, sur la côte, de plus de deux cents pieds, et inondèrent toute cette plage.
k. Les eaux des mers présentent un autre phénomène, qui mérite toute l’attention du physicien. Du côté de Cette, d’Aiguemorte… ou il y a beaucoup de marais salans, on aperçoit, dans certains tems de l’année, que les eaux semblent se retirer. C’est surtout dans les années très sèches, au mois d’août, qu’on observe que les eaux de la mer ne sauraient remplir les marais salans, comme elle le fait ordinairement.
Un ne saurait cependant dire que la sécheresse diminue les