végétaux pétrifiés ; puis un strate de houille schisteux (schieffer-kolhe), d’un mètre d’épaisseur ; enfin, du schiffer-ton, qui recouvre immédiatement le minerai de mercure. ».
Les mines célèbres de mercure, à Idria, en Carinthie, sont également dans un calcaire secondaire.
Il y a aussi des mines de cuivre dans des terrains secondaires : celles d’Ilmenau, en Thuringe, sont dans un schiste argileux rempli de fossiles : elles sont assez riches pour être exploitées avec avantage.
Les riches mines de calamine (zinc oxidé ou carbonaté), du duché de Limbourg, du côté d’Aix-la-Chapelle, sont dans des terrains secondaires.
Les premières couches d’argile des terrains des environs de Paris, contiennent beaucoup de strontiane sulfatée : elle s’y présente sous forme de masses arrondies de quelques pouces de diamètre, que les ouvriers appellent miches ou rognons. Ce sulfate est composé de strontiane et d’acide sulfurique : il est mélangé d’autres substances[1].
Le sulfate de strontiane, se trouve au val de Mazzara, en Sicile, au milieu de couches de gypse et de soufre : il y forme de très-beaux cristaux.
Le sulfate de strontiane a été remarqué d’abord à Stronfian, en Écosse : il s’y trouve avec de la galème.
Le carbonate de strontiane se trouve en différens endroits.
- ↑ Leçons de Minéralogie, tom. 2, pag. 415