Ces calcaires contiennent des quantités plus ou moins considérables de débris fossiles d’êtres organisés.
Tous ces calcaires forment en général des couches assez régulières,
Les terrains secondaires renferment de grandes quantités de gypses. On les distingue de ceux des terrains primitifs, par les fossiles que ces derniers contiennent.
Les gypses des environs de Paris, sont remarquables par les quantités considérables de fossiles qui s’y trouvent. Il y a des ossemens de quadrupèdes, de tortues, d’oiseaux, de poissons, des coquilles… dont nous parlerons ailleurs.
Ils forment différentes couches qui varient dans les différens endroits. À Montmartre, et dans les environs, il y a trois grandes masses de gypse divisées en plusieurs couches.
Au midi de la ville, il n’y a pas le même nombre de couches, et elles ont moins d’épaisseur.
Ces gypses, des environs de Paris[1], occupent une étendue de plusieurs lieues, le long du bassin de la Marne, depuis au-dessus de Château-Thierry, jusqu’au confluent de l’Oise.
Il y a des gypses secondaires dans plusieurs autres contrées. Ceux d’Aix, en Provence, contiennent également un grand nombre de fossiles.
Proust a observé, dans les montagnes de l’Estramadure, en
- ↑ Voir mon Mémoire sur ces gypses, Journal de Phys., tom. 71, page 283.