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DE GÉOLOGIE.

doit donc, en s’avançant vers l’équateur, tourner plus lentement que les parties correspondantes de la terre ; ainsi, l’air paraît souffler dans un sens opposé à celui de la rotation de la terre, c’est-à-dire d’orient en occident : c’est en effet la direction des vents alizés ». Exposition du système du monde, in-4o, pag. 277.

Mais le soleil n’étant point exactement dans le plan de l’équateur, ses mouvemens alternatifs vers les tropiques donnent encore plus de force au courant alizé, qui se change en vents du nord-est et du sud-est, comme l’avait déjà observé Dampierre, dans son Voyage autour, du monde, en 1696, 2 vol. in-12.


DES VENTS GÉNÉRAUX DU NORD ET DU SUD, OU DES COURANS DE L’AIR DES PÔLES À L’ÉQUATEUR.


Mais le soleil et la lune n’ont point toujours la même position, relativement à la terre.

Le soleil s’écarte de 23° 27′ 30″ de chaque côté de l’équateur terrestre, c’est-à-dire que l’axe de la terre est incliné de la même quantité sur le plan de son orbite.

La lune s’écarte de chaque côté de l’équateur terrestre de plus de 30 degrés.

Ces différentes positions de la terre, relativement au soleil et à la lune, produiront de nouveaux mouvemens dans l’atmosphère terrestre, comme ils en produisent dans l’océan, relativement aux marées : aussi voyons-nous des vents plus ou moins impétueux aux équinoxes, aux solstices, et aux différens points lunaires.

Néanmoins les plus grands changemens dans les vents sont produits principalement par les différens degrés de chaleur, que la présence ou l’absence du soleil occasionne alternative-