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I

Quand Verlaine (Les Poètes maudits)[1] eut révélé Rimbaud, ce qu’il fit surtout pour payer une dette d’amitié et proclamer sa reconnaissance envers qui lui avait offert de si belles fêtes d’esprit, quelques-uns, dans la jeunesse littéraire, se réjouissaient tout simplement d’avoir à goûter un poète de plus, ajoutant son originalité forte à d’autres ori-

  1. Je dois mentionner également Félicien Champsaur et sa Dinah Samuel. Entre beaucoup d’artistes et littérateurs, défilant dans ce roman sous des pseudonymes, paraît le jeune poète Arthur Cimber, et nous devons à l’auteur la citation — publique pour la première fois, il semble bien — de tout un passage des Chercheuses de poux. Il convient d’ajouter que bon nombre des poésies de Rimbaud furent retrouvées ensuite par Rodolphe Darzeus.