opposition avec les lois de Nature — mais si commune, si vivace dans les familles, qu’un homme peut être dirigé dans la vie par ceux qui l’ont mis au monde.
En 1862 elle place ses fils comme externes dans une institution libre de Charleville, tenue par un actif éducateur, M. Rossât, où l’on faisait des humanités complètes ; mais désirant mieux, elle les met au collège communal[1] dès après Pâques de 1865. Arthur a près de onze ans, il entre en 7e, n’y reste que trois mois, passe en 6e à la rentrée d’octobre, est assez avancé, au bout de l’année scolaire, pour sauter la 5e et suivre aisément les cours de 4e (1866-67). Quand il arrive en 3e, il ne suffit pas à sa mère de recevoir sur les progrès de son fils d’optimistes bulletins, elle veut qu’il aille plus vite et lui fait donner des leçons particulières par le professeur de la classe, M. Ariste Lhéritier.[2]