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JOURNAL D’EUGÈNE DELACROIX.

zac, faux dans une foule de parties, est mauvais par là ; il est bon par la peinture vraie de cette grossière nature qui, toute dépourvue quelle est de délicatesse native, ne peut porter le poids du remords.

Dumas ma plu aussi avec ses Mémoires d’Horace insérés dans le Siècle[1]. C’est une idée heureuse, et le peu que j’en ai lu m’a paru finement et singulièrement arrangé.

9 août. — Je retourne chez Mme Barbier, qui m’invite. Elle était seule avec son fils, et j’ai passé une agréable soirée.

Elle m’avait promis de venir chez moi avec la duchesse Colonna ; c’est ce qu’elle a fait deux jours après, c’est-à-dire le dimanche, pendant que j'étais chez M. Darblay.

12 août. — Chez M. Darblay avec M. et Mme Baÿvet vers trois heures, malgré de grandes craintes de pluie à cause de celle du matin. Cependant, nous avons eu un temps admirable. Dîner avec Baÿvet en revenant à sept heures et demie ; je mourais de faim depuis trois heures.

14 août. — Promenade vers deux heures par la route de Soisy, le derrière du parc de la Folie ;

  1. Le Siècle publiait alors en feuilleton cette fantaisie sur Rome ancienne, soi-disant tirée d’un manuscrit trouvé à la bibliothèque du Vatican.