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JOURNAL D’EUGÈNE DELACROIX.

ajourne sans cesse et venir encore de temps en temps ici, voir ce qui s’y fait pour les arrangements que je vous ai dits.

Vous aurez bien vu, en ouvrant ma lettre, mon cher cousin, que je ne vous en disais tant que parce que je n’avais rien de bon à vous dire, au moins pour ce qui me concerne. Tout ce bavardage que je vous fais ici de mes petites affaires, j’aurais voulu vous en étourdir sous les ombrages d’Augerville et au bord de l’Essonne. Vous voyez que je ne le puis malheureusement pas, et vous pensez bien, je l’espère, que c’est contre ma plus chère volonté. »


Paris, 9 septembre. — Parti de Champrosay à sept heures ; trouvé là Leroy d'Étiolés.

11 septembre. — Je retourne travailler à Saint-Sulpice ; je fais beaucoup à l’Héliodore[1].

Le lendemain, impuissance…

14 septembre. — Je vais au Louvre voir le dessin de Masson, en comparaison de mon tableau[2]. — Belles restaurations des tableaux espagnols. Contours noirs dans plusieurs parties du Murillo ; sont-ils de lui ? — Revu l'étrange Baptême du Christ de Rubens jeune.

  1. Voir Catalogue Robaut, no 1340.
  2. Dante et Virgile, l’eau-forte d’Adolphe Masson, est encore inédit.