demoiselle d’opéra, maîtresse de l’un d’eux. Le bon Possoz, qui en était, nous a quittés pour aller le soir chez l’Empereur.
27 juillet. — Départ de l’Empereur à sept heures. — Je continue ma promenade jusqu’au délicieux ruisseau de la route de Saint-Loup.
Je lis depuis trois ou quatre jours les Paysans de Balzac, après avoir été forcé de renoncer à Ange Pitou[1], de Dumas, excédé de cet incroyable mauvais. Le Collier de la Reine[2], plein des mêmes inconvénients et des mêmes intempérances, avait au moins des passages intéressants.
Les Paysans m’ont intéressé au commencement ; mais ils deviennent en avançant presque aussi insupportables que les bavardages de Dumas : toujours les mêmes détails lilliputiens, par lesquels il croit donner quelque chose de frappant à chacun de ses personnages. Quelle confusion et quelle minutie ! À quoi bon des portraits en pied de misérables comparses dont la multiplicité ôte tout l’intérêt de l’ouvrage ! Ceci n’est pas de la littérature, comme disait Mocquart l’autre jour. C’est comme tout ce qu’on fait : on marque tout, on épuise la matière et avant tout la curiosité du lecteur ; Balzac, que j’ai déjà jugé