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JOURNAL D’EUGÈNE DELACROIX.

poursuite d’une fausse Clorinde (je crois). Le chevalier gascon, qui est, je crois, Raymond, l’insulte, etc. Flambeau, prison (Jérusalem).

Le Corsaire en prison[1], Gulnare, le poignard, etc. On pourrait en faire un effet de jour sans inconvénient.

D. Raphaël et ses compagnons surpris par les corsaires dans l'île de Minorque (Gil Blas). D. Raphaël amené ou plutôt apporté chez la belle esclave de son maître à Alger.

Les Nymphes rapportent le corps de Léandre, Héro se précipite dans le lointain. — Revoir les Métamorphoses d’Ovide.

Les deux Chevaliers. Ubalde et le Danois trouvant une barque avec un vieillard, etc. (Jérusalem.)

L’Aventure de la bague dans Gil Blas. Celui-ci et ses amis déguisés en alguazils, la dame au lit éplorée, vieille femme, etc. — Voir costumes du vieux Molière.

Tancrède baptisant Clorinde.

Tancrède (de Voltaire) rapporte mourant de la bataille des Sarrasins. Aménaïde en pleurs. Argire, soldats, chevaliers, prisonniers, drapeaux et flambeaux ; quelque chose comme la composition pour le sujet des deux frères dont l’un est tué par l’autre et ramené à sa mère ; se rappeler le croquis pour le sujet du Vampire, de Dumas[2].

  1. Delacroix avait déjà traité ce sujet à l’aquarelle et l’avait exposé an Salon de 1831. (Voir Catalogue Robaut, no 338.)
  2. Drame fantastique en cinq actes et dix tableaux, par Alexandre Dumas et Auguste Maquet, représenté le 30 décembre 1851 sur le théâtre de l’Ambigu.