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JOURNAL D’EUGÈNE DELACROIX.

lui oppose l’indifférence générale. Voir mes notes du 25 septembre 1855[1]. Ma promenade à l'église de Baden sur la décroissance de l’art. Voir aussi ce que je dis du tombeau du maréchal de Saxe.

École anglaise. Sur Reynolds, Lawrence. Voir ce que j’ai dit au 31 août 1855[2].

École anglaise à l’Exposition de 1855. Voir mes notes du 17 juin 1855[3].

Exagération. Toute exagération doit être dans le sens de la nature et de l’idée. Voir même note, 31 août 1855[4].

Licences.

Mer, marines. Voir ce que je dis (1855) à Dieppe, sur la manière de peindre les vaisseaux[5]. Les peintres de marine ne représentent pas bien la mer en général. On peut leur appliquer le même reproche qu’aux peintres de paysages. Ils veulent montrer trop de science, ils font des portraits de vagues, comme les paysagistes font des portraits d’arbres, de terrains, de montagnes, etc. Ils ne s’occupent pas assez de l’effet pour l’imagination, que la multiplicité des détails trop circonstanciés, même quand ils sont vrais, détourne du spectacle principal qu’est l’immensité ou la profondeur dont un certain art peut donner l’idée.

Intérêt. Art de le porter sur les points nécessaires.

  1. Voir t. III, p. 86 et suiv.
  2. Voir t. III, p. 69 et suiv.
  3. Voir t. III, p. 36 et suiv.
  4. Voir t. III, p. 69 et suiv.
  5. Voir t. III, p. 106 et 107.