à Berryer, âgé de seize ans, au moment où il allait à Paris, toute cette bonne histoire.
— Le temps est magnifique ; je suis dehors presque toute la journée. Je me suis presque endormi sur un banc, pendant que M. de Laurençot contait à Richomme et à moi ses idées sur la révolution de 1848 et ses portraits des hommes de ce temps-là.
Promenade avec Mlle Vaufreland et Mme de L…, dans le parc et le potager.
Agréable soirée. Berryer nous lit l’École des bourgeois.
1er novembre. — Remonté le matin avant déjeuner dans le parc un moment. On devait déjeuner un peu plus tôt pour aller à la messe. J’ai rencontré là Mme de C…, descendue je ne sais pourquoi.
Un peu de bateau dans la journée ; elles s’écoulent doucement, mais franchement ; c’est trop d’abandon de tout exercice d’imagination. Qu’est-ce donc, grand Dieu ! que la vie de ces gens qui vivent toujours comme je le fais dans ce moment-ci ! Tous ces élégants, toutes ces femmelettes, ne font pas autre chose que se traîner d’un temps à l’autre en ne faisant rien ou en ne s’occupant de rien.
Promenade avec Richomme à la fin de la journée, pendant les vêpres, dont nous sommes dispensés ; puis avec lui et Cadignan.
Le soir, billard, le fameux mistigri, etc.
— Je suis de mauvaise humeur contre moi-même.