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JOURNAL D’EUGÈNE DELACROIX.

sinés avec beau rouge, laque, vermillon très chaud, et sur les saillies, clairs vifs, roses ou jaunâtres.

Pour le berger, dans le même tableau : passé sur les clairs un ton de petit vert, rendu plus foncé avec vert émeraude : ce frottis était du vert pur. Mis le ton chaud, avec vermillon et brun rouge purs.

Les clairs ajoutés ensuite, comme aux autres figures, avec tons chauds empâtés analogues, et uniformément aussi tous les endroits colorés, soit dans l’ombre, soit dans les clairs plus prononcés de rouge, comme le bout de nez, les paupières, les mains, aux articulations surtout, et principalement les doigts, les genoux. — Repiqués d’ombre de terre de Sienne brûlée et laque, avec vermillon ; et clairs sur les parties saillantes ; c’est-à-dire dessiner avec ce rouge de terre de Sienne et laque le contour des oreilles, les narines, etc., et sur les parties saillantes, telles que le bout du nez, les nœuds des mains ; la joue, clairs plus ou moins roses, qui font le luisant et le complément.

Ton vert jaune de reflet dans une chair fraîche, indispensable : Terre d’ombre naturelle, jaune de Naples, jaune de zinc brillant, vert émeraude. — Mêlé avec le ton orange transparent de la palette laque jaune, vermillon, cadmium, il donne un ton rompu charmant, analogue à celui de la partie jaune du ciel d’Apollon, et excellent dans les préparations chaudes pour les clairs.

Le ton vert chou ci-dessus fait bien à côté de ver-