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JOURNAL D’EUGÈNE DELACROIX.

pas trouvée, quoiqu’il l’y eût envoyée. J’avais fait une séance le matin au Jardin des plantes. J’y ai fait renouveler ma carte. Travaillé au soleil, parmi la foule, d’après les lions.

En arrivant, pris, dans le jardin, de ma langueur ; je me suis mis à dormir au soleil, sur une chaise.

— Couru l’après-midi, pour l’affaire du fils de Varcollier, de l’Hôtel de ville jusque passé la place de la Bourse, sans trouver une voiture libre. Je suis venu chez moi voir mes lettres, envoyer les billets disponibles pour la fête de lundi, et reparti à cinq heures. — Arrivée toujours charmante dans cet endroit. Revenu à travers la plaine.

Lundi 10 mai. — Jour de la distribution des aigles, que j’ai passé à Champrosay.

Paris, mardi 11 mai. — Parti de Champrosay à onze heures un quart. J’ai envoyé ces demoiselles[1] à la maison et suis resté au Jardin des plantes. Vu les galeries d’anatomie au milieu d’une foule énorme ; malgré les inconvénients, j’ai été intéressé.

Venu pour dîner.

Mercredi 12 mai. — J’extrais d’une lettre à Pierret mes réflexions sur l’interruption de mon travail pendant huit jours.

  1. Il s’agit de sa gouvernante Jenny et de la servante.