Mercredi 6 juin. — En mettant la tête à la fenêtre, le matin, je vois Dupré qui allait passer la journée chez Mme Quantinet ; je me suis engagé à y aller l’après-midi. J’y ai été effectivement et ai fait la connaissance d’une personne très aimable et par-dessus le marché très bonne musicienne.
J’allais, en sortant de là, dîner chez Mme Villot, qui m’avait fait inviter le matin. Je ne la savais pas à Champrosay, cela m’a surpris agréablement. Après le dîner, promenade dans le jardin et remonté dans le salon achever la soirée.
Champrosay. — Dimanche 17 juin. — Villot qui était ici depuis huit jours est reparti ce soir avec sa femme, emmenant ses enfants qu’on avait tirés du collège, à cause du choléra. La présence de Villot m’a été douce pendant cette semaine. Tous les matins, je travaillais assidûment, et il venait l’après-midi.
— J’ai ébauché depuis mon arrivée et jusqu’au 26, jour où je retourne à Paris pour deux jours :
Tarn O’Shanter[1].
Une petite Ariane[2].
Daniel dans la fosse aux lions[3], — sur papier.
Un Giaour au bord de la mer[4].