56 LE KOMBRE ET l'oPIMON PUBLIQUE
plus brutale, et l'on est plus disposé à en tenir compte.
x\u reste, dans la Cité organisée, chacun serait militant, chacun serait fonctionnaire.
Est-ce que toute fois qu'il faut vivre, agir, il n'y a pas à lutter? est-ce que, constam- ment, il n'y a pas à assurer le concours des citoyens, à faire converger leurs efforts? Vivre, pour un organisme, c'est résister à la mort. Vivre, pour une société, c'est réagir contre les éléments de perturbation.
Dans la famille, dans les entreprises pri- vées, nul ne songe encore à recourir à la dis- cussion, à l'élection, dont on sait d'instinct qu'elles entraînent la désagrégation et la ruine.
Les plus sots démagogues se gardent bien de l'introduire dans leurs petites affaires personnelles. Tel s'intronise « directeur » ou « rédacteur en chef » de son journal, par exemple, sans avoir appelé ses lecteurs à le désigner.
Pourtant, il n'y aurait qu'à se réjouir, si