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52 LE NOMBRE ET l'oPLMON PUBLIQUE

« Soyez sûrs que je me suis rendu compte mieux que personne des tâtonnements par lesquels nous avons passé ici, des erreurs ou des fautes qu'a pu commettre mon adminis- tration ; mais, les reconnaissant, je me suis efforcé et je m'efforce chaque jour de les cor- riger et je puis tirer de mon expérience tout son profit. Si plusieurs s'étaient succédé dans le même temps, ils auraient vraisemblable- ment corrigé mes erreurs, mais ils y auraient ajouté les leurs.

(( Un autre que le général Lyautey eût tout aussi bien ou mieux fait ici, pourvu que, comme à moi, on lui eût laissé le temps et l'autorité.

« Ce n'est donc pas à moi que s'adresse votre approbation, mais aux principes éter- nels et féconds : la suile, la stabilité, l'unité de commandement. »

Mais l'électif et le parlementaire sont essentiellement instables. La discussion, la compétition ruinent la confiance la mieux assise, la plus justifiée. Un étranger, dont le