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28 LE NOMBRE ET L^'OPINION PUBLIQUE

il se fait des ligues, des associations partiel- les aux dépens de la grande, la volonté de chacune de ces associations devient générale par rapport à ses membres et particulière par rapport à l'État : il n'y a plus autant de votants que d'hommes, mais seulement» au- tant que d'associations. Ces différences de- viennent moins nombreuses et le résultat moins général. »

C'est dans les groupes que s'organise l'in- dépendance des citoyens ; mais c'est à TÉtat d'assurer le concours. On conçoit que cette dernière fonction ne peut être déterminée par la première.

« Le nombre et les groupements profes- sionnels, professe M. Léon Duguit, sont les deux grandes forces «de la démocratie mo- derne. Ce sont ces deux forces qu'il faut or- ganiser de manière à ce qu'elles se pondè- rent réciproquement. C'est ainsi seulement que l'on donnera au pays une Constitution positive, harmonique à son état social. »

Soit; mais le nombre comme les groupe-