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surde et néfaste propriété littéraire et artis- tique.

Ces histrions, ces servants du pire, ces chiens de garde de l'iniquité ont perdu tout prestige et toute autorité. Ils sont presque aussi déconsidérés que les politiciens, et jus- tement. Ils n'enseignent et ne dirigent point l'opinion publique : ils exploitent son igiio- rance et son désarroi.

II. — Dictature spirituelle.

Il n'y à pas de société sans gouvernement, — surtout spirituel. Tant au point de vue na- tional qu'européen et même mondial, nous commençons à nous en apercevoir, j'imagine.

L'Eglise reste le principal organe de ce pouvoir. Laissons-lui les esprits qu'elle peut guider et discipliner encore. Tout ce qui l'at- taque ou cherche à l'affaiblir va contre la ci- vilisation.

Pour ceux que le théologisme ne saurait satisfaire, il n'y a qu'une doctrine complète