Page:Deherme - Le nombre et l’opinion publique.djvu/211

Cette page n’a pas encore été corrigée

LA PRESSE 191

core plus celui qui cherche au nom du pays et du Parlement d'étranges concours que celui qui les donne et en dresse commerce régulier.

« Souhaitons surtout que l'Etat cesse de se mettre au service de la presse, d'une presse favorite ou complice, dont le rôle exorbitant fausse l'exercice de la liberté et altère les notions les plus élémentaires de la saine ad- ministration, de l'impartiale justice et de la bonne politique. »

Il n'en coûte rien de faire des souhaits. Mais sachons enfin qu'un Etat électif et par- lementaire ne peut résister à aucune puis- sance de corruption, puisque lui-même ne se maintient que par la corruption, sinon par la terreur.

On condamne parfois quelques charlatans escrocs comme les « docteurs » Maclaugh- lin, Macaura et autres. C'est bien. Mais leurs complices, tous les grands journaux qui coo- pèrent à ces gigantesques escroqueries par la réclame qu'ils leur font ?...