Page:Deherme - Le nombre et l’opinion publique.djvu/195

Cette page n’a pas encore été corrigée

LA DÉMAGOGIE 175

nous rappelait que le salut public est la loi des lois.

Néanmoins, les fautes politiques s'accu- mulant, la guerre se prolongeant, le virus ne laissa pas de pénétrer dans les veines de la nation. Et ce furent les mutineries de 1917, les grèves de la Loire de 1918, qui faillirent livrer le pays à l'envahisseur.

Présentement, après la victoire^ l'angoisse nous étreint devant les ravages de la toxine démagogique.

Et la France en mourra si elle ne renonce point au système électif et parlementaire qui l'élabore.

X. — Pour que la France vive.

Ainsi donc, avec le parlementarisme, il ne servirait de rien que l'élection fît ce miracle constant de faire surgir les plus aptes.

« Comme la moyenne de plusieurs nom- bres ne peut évidemment être égale au plus élevé de ces nombres, fait remarquer S. Si-