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LA DÉMAGOGIE 157

Ce fut un grand appoint pour l'Allemagne.

Dans la Revue Wirlchaflzeitung der Zen- tralmaechle du 7 décembre, un métallurgiste, le D Reichert, le reconnaissait encore en décembre 1917 :

« Si nous ne possédions Briey, nous au- rions été depuis longtemps vaincus, car nous n'aurions pu produire en suffisance le fer et l'acier Thomas ; nous n'aurions pu approvi- sionner, comme il le fallait, notre armée, notre marine, les armées de nos alliés. 11 est facile de se représenter ce qui serait alors advenu des puissances centrales. Si nos enne- mis nous avaient chassés de Lorraine, nous n'aurions pu produire que le quart de la fonte que nous fabriquions en temps de paix, ni nous, ni nos alliés n'aurions pu vivre dans ces conditions. Briey nous a sauvé la vie » {Briey unser leben gesichert hal).

De même, le conseiller des finances, Haux, qui écrivait dans la Koelnische Zeilung du 15 janvier 1918 :

« L'Allemagne ne doit qu'à l'ignorance de