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AVANT-PROPOS XI

ie plus en plus paralysée, La disette s'ensuit yra.

On s'en prend au bolchevisme. Cet épouvan- lail à petits bourgeois nest que le fruit de V ar- bre vénéneux que notre sottise a planté et que n,otre malice cultive.

Une des innombrables ligues — ou soviets — qui aspirent à faire l'union de tous « les bons^ Français » abjure ses adhérents, avant tout, de déjendre contre le bolchevisme, quoi ? — Le suffrage universel. La cause contre Vejffet!..,

Au vrai, il n'y a qu'une erreur foncière^ une folie, un toxique, et qui se retrouvent, à doses plus ou moins massives, dans tous les partis, et d'abord dans le concept même de parti.

La jamille, la profession, V association, la ré- gion, V Eglise, VEtat sont des organes différen- ciés, mais qui coopèrent à la vie de Vensemble. Le parti est un ferment de décomposition, Ll nœ aucune fonction créatrice ou organisatrice. C'est une excroissance parasitaire, morbide,

La démagogie, qui n'est pas moins perni" cieuse chez le conservateur que chez Vémeutier professionnel^ est Valiment vital de tout parti qui sollicite des électeurs comme de tout journal qui recherche des lecteurs.

Le délire accompagne toujours une réirogra-